samedi 31 janvier 2009

Pois en suspension




J'ai eu il y a quelque jours une commande pour un chapeau rose et noir, avec une liberté totale. Je me suis donc laissée guider par mes envies, en me limitant un peu cependant pour que la personne à qui il était destiné, peu habituée aux chapeaux, ose le porter... Et c'est une fois le chapeau terminé et livré à son destinataire que je me suis rendue compte que mon inspiration venait en bonne partie de la coiffure de cette jeune fille, qui m'avait particulièrement marquée quand je l'avais vue sur la blogosphère il y a quelques semaines. Malheureusement je n'ai pas réussi à retrouver où je l'avais vue, dès que je trouve je remets ce post à jour.

mardi 27 janvier 2009

Envie de sous-bois brumeux


Il y a quelques jours je suis allée voir l'expo "Seventies, le choc de la photo américaine" à la BN, juste avant qu'elle ne s'achève, et j'y ai découvert les œuvres de Jerry N. Uelsmann: je suis tombée littéralement sous le charme. Voici ma photo préférée, une tapisserie copte associée à une forêt, dans une ambiance onirique et dionysiaque. Et pour plus d'images, allez donc voir la page web de l'artiste! Son univers est absolument fascinant.

vendredi 16 janvier 2009

Faux col

Le faux col est un élément de costume qui m'a toujours fasciné. Ça doit être tellement désagréable d'avoir le cou enserré dans un étau rigide, je ne peux pas m'empêcher de faire le rapprochement avec une minerve... Ce petit conte d'Andersen, Les amours d'un faux-col, m'a un peu réconcilié avec lui cependant.


Ce n'est pas de ces faux cols dont je vais parler aujourd'hui, mais plutôt de cols en trompe l'œil. Un vieux gilet, quelques perles, une bonne aiguillée de fil solide (du fil à gants dans l'idéal) et voilà un petit col illusion dentelle! J'ai utilisé ici des perles tubes blanches iridescentes.

jeudi 8 janvier 2009

Orsay et son ours



Le musée d'Orsay est un de mes musées préférés: il se dégage de cette ancienne gare une sorte de magie qui fonctionne à chaque fois que j'y vais. Quand on ferme les yeux on se croirait encore dans une gare, les bruits résonnent de façon très étrange, et on s'attend presque à entendre les trains. C'est un musée où il fait bon se perdre, et où l'on découvre avec surprise les œuvres les plus extraordinaires dans des recoins improbables, ou derrière une paroi, à l'angle d'un couloir... Et puis je ne peux pas m'empêcher de penser à l'adaptation du Procès de Kafka par Orson Welles, tournée dans les années 60 dans la gare désaffectée, avant sa transformation en musée. Un film étrange, aussi angoissant que le roman. Je l'ai vu il y a un moment, mais je garde en mémoire la performance de Romy Schneider en folle aux doigts palmés.


Pour finir avec quelque chose de plus sympathique, voici un dessin que j'ai fait de l'ours de François Pompom que je ne manque jamais d'aller regarder quand je vais au musée d'Orsay:

mardi 6 janvier 2009

Toquée de toques


Dans la guerre toque vs chapka, j'ai choisi mon camp depuis longtemps: la chapka est un peu trop vue, et puis le problème c'est quand on l'enlève et qu'on retrouve ses cheveux comme à la sortie d'un hammam. Donc c'est toque, et si ladite toque est en (fausse) fourrure bleue avec une voilette et des épingles à chapeau disco, c'est encore mieux...
Bon évidemment je ne suis pas exactement Marilyn, et mon chapeau n'a pas la classe des croquis années 40, mais pour affronter avec élégance la neige de janvier, je n'ai pas encore trouvé mieux.

Toque en fausse fourrure chinée aux puces de Vanves et réarrangée par mes soins

dimanche 4 janvier 2009

Ne dites jamais "fontaine je ne boirai pas de ton eau"

Ça faisait un bon moment que l'envie de démarrer un blog me démangeait, un blog un peu fourre-tout, avec de la mode, du costume, de la couture, du bricolage, et ce qui me passe par la tête selon le moment. Je ne sais pas où ça me mènera, ni même si ça me mènera quelque part, mais voila, je me lance.
Et je me place sous le patronage de Capra avec un de mes films préférés, l'exquise comédie "Arsenic et vieilles dentelles". Espérons que ce blog ne finira pas comme les vieux messieurs de l'histoire.